Carnet 2 : du 2 au 8 août


S. 2 août :

Lever 7h30; soleil et chaleur, comme d'habitude, mais petit déjeuner dans le c-car à cause du vent. Courte baignade dans une eau à 30°. Le vent occasionne de fortes vagues et fait voler le sable. Nous décidons de partir vers le sud en longeant la côte (plages jusqu'au Cap Ferrato).

La "Costa Rei" qui est aussi une très belle et longue plage de sable fin, est quasiment inaccessible à cause de la construction de villages de vacances et de campings en bord de mer. Les rares chemins pour accéder aux plages sont bien sûr mal (ou pas) indiqués, et les endroits pour se garer sont rares et encombrés. Il y a un monde fou, comme chez nous sur la Côte d'Azur, et il est très difficile de circuler.

Nous mangeons au resto à Villasimius (42 € pour  deux), et nous continuons. Toute la pointe Sud-Est avant Cagliari est très belle, rocheuse avec des tours sur les pointes et de petites criques qui nécessitent toujours une descente à pied de 5 à 10 mn vers la plage. Belles plages aussi en bord de route sur une dizaine de km entre Foxi et Poetto avant Cagliari, avec vastes parkings.

 Nous passons Cagliari sans visiter car un gros orage menace (il n'éclatera pas !) et nous cherchons un emplacement agréable pour la nuit. Après la capitale, nous longeons pendant des km une immense zone industrielle entre les anciennes salines (où l'on voit des flamants roses) et la mer. Comme l'environnement est moche, nous passons notre chemin en espérant trouver de belles plages du côté de Santa Margherita. Mais là encore, elles sont toutes bouchées par des villages de vacances.

Nous atteignons ainsi le cap Spartivento où nous nous arrêtons dans un "camper-service" près de la mer pour 6 € la nuit y compris les services et les douches extérieures (mais pas d'électricité). Il y a beaucoup de monde : c'est le week-end !

Tout au long du parcours de la journée, nous avons pu constater avec horreur les ravages causés par les incendies. On se demande quelles parties de la Sardaigne n'ont pas brûlé. Quel fléau !!!

 

D. 3 août :

Nuit calme et agréable. Promenade le matin sur la plage de sable fin, avec baignades dans une mer d'huile où l'on a pied sur au moins 50m. Baignades et bronzette l'après-midi jusqu'à 19h sur une plage noire de monde.

 

L. 4 août : 

Nuit calme et agréable. Nous nous levons tôt pour partir vite. Malheureusement, la fosse de vidange est pleine, et faudra au moins 2h pour que le camion arrive la vider. Nous faisons le plein mais avec un robinet qui ne délivre qu'un filet d'eau ! Le temps de remplir le réservoir, nous partons à + de 9h vers l'Ouest.

La côte est rocheuse, superbe, avec une eau cristalline, mais il y a peu d'endroits pour y accéder. Nous passons sur l'île de San Antioco où nous visitons le site archéologique.

Après manger, départ pour faire le tour de l'île afin de trouver une belle place pour la nuit. Mais partout où il y a une plage, les parkings sont payants et de toute façon, ils sont pleins.

La majeure partie de la route Est, de La Calasetta vers le Sud, est une piste carrossable et très poussiéreuse, où il vaut mieux rouler doucement !

Nous trouvons enfin un endroit calme et gratuit dans la cala de Maladroxia, à 50m d'une petite plage où nous allons nous baigner. Nous y passons une nuit très calme en compagnie d'un jeune couple du Cantal et de leur enfant.

Nous n'avons vu que très peu de belles plages sur cette île de San Antioco qui par ailleurs présente peu d'intérêt.

Ma. 5 août : 

Faisons le plein de carburant (0,839 €/l) et commençons notre remontée vers le Nord par l' Est (S 126). Passons à Carbonia puis à Iglesias où nous nous promenons et faisons quelques courses: ville animée et agréable, sans plus. Toutes les montagnes de cette région sont truffées d'anciennes mines abandonnées en l'état, ce qui donne un aspect très particulier à l'environnement. Après Gonessa, nous longeons à nouveau la côte dans la montagne. Mais la route (à 10 et 13%) est barrée au bout de quelques km et nous devons revenir à Iglesias pour prendre la S 126 vers Oristano. 3km après Fluminimaggiore, nous prenons à gauche vers Portixeddu et nous trouvons au sud une belle plage de sable (avec douches gratuites) et une aire pour c-cars à 12 € pour 24h, services compris (à faire à 2km à Buggeru). Nous mangeons devant un coucher de soleil sur la mer (20h38). A peine une légère brise, 30° à 21h, le pied !

 

Me. 6 août :

Pas de contrôle cette nuit ni ce matin, donc pas de redevance. A 9h, nous sommes à la poste de Buggeru pour souhaiter par téléphone un joyeux anniversaire à notre fils en Charente Maritime. Puis nous faisons quelques km pour nous arrêter au Cap Pecora. Là, une dizaine de c-cars se sont répartis sur la surface. Les plages sont rocheuses, avec des oursins par milliers, c'est idéal pour les plongeurs avec masque et tuba. Journée bronzette au bord de l'eau. En fin d'après-midi, retour à Portixeddu pour la douche, puis nous allons manger au restaurant. Nous passons la nuit (bruyante) sur un parking.

 

J. 7 août :

Départ tôt pour Piscinas où il y a de très longues plages de sable fin et des dunes plus hautes que celle du Pyla chez nous. Très longue piste carrossable et très poussiéreuse dans la montagne à nouveau truffée d'anciennes mines abandonnées, de ruines industrielles et de villages-fantômes. On éprouve un sentiment bizarre en traversant ces paysages ! Le stationnement (à 200m de la plage) est payant, et interdit aux c-cars. Nous montons vers Marina di Arbus où nous passons la journée à la plage. Le soir, nous allons au camping "Costa Verde" pour faire les vidanges, les pleins et passer la nuit. Tarif "nuit + vidanges": 12 € + eau: 0,50 € pour environ 25 litres d'eau. Nous prenons une douche (0,50 €) et nous mangeons une pizza au resto du camping.

 

V. 8 août :

Nuit calme et fraîche (25°). Départ 10h. Cap au Sud-Est vers Arbus, Guspini puis à l'Est vers San Gavino et Sanluri et enfin au Nord par la S 197 vers Barumini.

A Montevecchio existe un musée de la mine que l'on peut visiter. Toute la région entre Carbonia et Guspini a été transformée en gruyère, depuis les Phéniciens jusqu'à Mussolini, par pans entiers de montagne, pour y trouver du minerai de plomb, d'argent, de zinc, de cuivre et de fer. Tout est abandonné depuis des décennies, mais on commence à voir par endroits des restaurations de ce patrimoine, destiné à l'avenir de l'industrie du tourisme.

Arbus est la capitale du beau couteau Sarde pour toute l'Italie. Nous y visitons le musée du couteau: il y a des pièces magnifiques.

Près de Barumini, nous visitons les ruines du plus grand village Nurragique Sarde (Nuraxi), mais nous devons à la fin écourter la visite à cause d'un violent orage, qui tombe à point pour aider à éteindre un incendie qui fait rage non loin de là !

Nous continuons notre journée culturelle vers les ruines Phéniciennes de Tharros. Nous passons la nuit en compagnie de 2 c-cars du 53, sur un très beau parking cimenté, non loin des ruines.